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Marquise de Montespan (notre arc-en-ciel quotidien)

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Elle Louis, le Jeune (1648-1717), Ferdinand (dit) (attribué à) 
Françoise-Athenaïs de Rochechouart, Marquise de Montespan (1641-1707) Versailles, châteaux de Versailles et de Trianon


    L’arc-en-ciel tarde à apparaître dans le portrait, si ce genre, le deuxième après la peinture d’histoire dans la classification de Félibien, est comparé avec les autres, l’allégorie qui le surclasse et le paysage qui lui est inférieur. La raison de ce délai, est l’évolution lente de la composition à l’intérieur du genre : dans les portraits de profil de la Renaissance italienne, ou de trois-quart faisant apparaître les mains des commanditaires en prière des Flandres, les fonds sombres ou stylisés ne laissent pas de place au météore. Il existe très tôt une composante allégorique dans le portrait, par introduction de symboles, objets ou choix d’un vêtement. Les exemples de portrait dont l’arc est un détail déterminant sont rares: